Ségolène Royal s'exprime
« Pour que la France saisisse toutes ses chances, et réalise le progrès pour tous, le respect pour chacun » Mettons-nous en mouvement pendant six mois au cours desquels il nous faudra investir toute notre énergie et tout le fruit de nos échanges avec les Français, et je vais continuer comme je l’ai fait depuis plusieurs mois. Avec toute la force de nos convictions socialistes pour unir toute la gauche dans sa diversité puis rassembler une majorité de Français dans un même désir d’avenir. »
« Je remercie les militants du parti socialiste qui sont venus voter en masse et qui ont donné à toutes celles et tous ceux qui veulent que ça change la force d’y croire.
Je ne tire de ce résultat aucune gloire personnelle mais je mesure l’immense responsabilité de ne pas décevoir toutes celles et ceux qui espèrent. L’élection présidentielle va à l’essentiel : la possibilité pour chacun de choisir son destin et de le maîtriser dans les turbulences du monde d’aujourd’hui.
Oui, la France peut reprendre la main. Oui, elle peut croire suffisamment en elle, renouer avec le meilleur de son histoire, se projeter à nouveau dans l’avenir pour construire un destin commun. […] Être socialiste, c’est garder au coeur une révolte intacte. Le socialisme, c’est mettre le progrès social au coeur de toutes les décisions politiques - le progrès social pour tous et le respect pour chacun. C’est l’Éducation au coeur de tout, encore l’Éducation, toujours l’Éducation.
Le monde a changé, la France a bougé, alors la politique doit changer. Je veux non seulement incarner ce changement profond mais le construire avec tous. Rassemblez-vous, mobilisez-vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour notre pays, imaginons ensemble une France qui aura le courage d’affronter les mutations sans renoncer à son idéal de liberté, d’égalité et de fraternité. […]
Royal a parlé. Et pas une seule fois elle n'a parlé de ses camarades Fabius et Strauss-Kahn. Pas une seule fois elle n'a eu un mot pour eux. Pas une seule fois elle n'a tendu la main. Et bien moi je n'ai pas envie de prendre une main qu'on ne me tend pas.