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Blog d'un jeune social-démocrate ouvert sur le monde
16 février 2008

Paul Quilès et Marie Noëlle Lienemann créent le parti de la gauche

Suite à la création du Club Gauche Avenir, Paul Quilès et Marie-Noëlle Lienemann désirent créer le parti de la gauche qui serait selon eux le sursaut nécessaire à la gauche sous une Charte qui se doit d'être rédigé. Les deux amis nous expliquent le sens de leur démarche.

Les deux animateurs de Gauche Avenir partent du constat que les futurs succès de la gauche "ne règleront pas la question centrale de la conquête du pouvoir d’Etat, indispensable pour changer la société et les conditions de vie de nos concitoyens."

Pour eux, cette situation est la résultante de carences d’abord politiques puis de leadership. C'est la "confusion dans les analyses, sous-estimation de l’enjeu idéologique et culturel, assèchement du débat, incapacité d’arriver à des synthèses (ou même à des compromis dignes de ce nom), manque de stratégie crédible." Et donc c'est aussi "des ambitions nombreuses et contradictoires ; la recherche prioritaire de la légitimité médiatique, plutôt que celle de la légitimité dans les partis et auprès des militants ; la volonté de conserver des pouvoirs dans les organisations existantes ; des détestations persistantes au sein des grandes organisations."

Les deux amis de Laurent Fabius dénoncent aussi "l’interférence permanente entre les débats de fond et les questions de personnes et de pouvoir, les premiers étant le plus souvent occultés par les seconds, et empêche d’avancer."  Ce qui crée "un décalage grandissant entre les appareils et la base, qui, déçue, démobilisée, se laisse persuader qu’il faut trouver rapidement le leader-candidat qui fera gagner la gauche en 2012. Certains en arrivent même à considérer que c’est là la condition première à toute stratégie et même à toute réflexion en profondeur sur la nécessaire refondation."

Lienemann et Quilès dénoncent la confusion entre gauche et droite organisée par N. Sarkozy, et aussi entretenue à gauche qui rend inaudible l’opposition. Ce qui porte tort selon eux à la combativité de celles et ceux qui se réclament de la gauche. Elle est intenable, parce qu’il y a fort à craindre, si les partis de gauche ne changent pas, qu’ils se dévitalisent durablement, que leur faiblesse fasse le nid du populisme, que leur impuissance et leur décalage sociologique entretiennent un anti-parlementarisme dangereux. Il ne faut donc pas baisser les bras et qu'il faut un sursaut à cette gauche endormie. Ce sursaut ne viendra pas de l'apparition d'un leader charismatique, qui rassemblerait et dicterait un projet et un programme annonciateurs de victoire.

Au contraire, Quilès et Lienemann pensent que celà doit procéder d'une réflexion en profondeur sur les valeurs de la gauche et qu'il faut dès à présent rédiger une Charte de l’unité qui répondra à ce besoin de donner une base commune à l’analyse et au projet de la gauche. "Les convergences ainsi définies devraient alors permettre de donner une traduction institutionnelle à cette unité par la création du Parti de la Gauche".

Ce Parti de la Gauche est ouvet à l'ensemble de la gauche, à ses organisations, à ses militants, pour qu’elle soit débattue, en espérant qu’elle contribuera à la reconstruction si attendue d’une gauche crédible et capable de gagner pour changer durablement la vie.

Ce texte explique bien l'une des orientations de la gauche que j'avais proposé et qui est de rassembler un grand Parti de la Gauche.

Vous en pensez quoi, vous, de cette possible orientation du Parti Socialiste?

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Commentaires
B
Je me présente car je n'ai nul statut médiatique. Militant du PS depuis 71, ancien délégué national, membre du réseau forces militantes et du collectif unitaire 75018, signataire de l'appel Politis et de retour d'un chantier de 2 ans au Venézuela - ouf !- j'accepte le débat sans faux-fuyant offert par Piquet.<br /> 1 - le peuple, la classe salariée ne voient pas aujourd'hui la gauche et ses partis avec les yeux de 1905, de 1920, de 1945, de 1968 et de 1981. La division, les promesses non tenues, les grèves, les pétitions, les AG...tournantes, 2002 sont passés par là.<br /> 2 - Pis en 2007, les partis de toute la gauche se sont arrangés pour présenter un Candidat anti-revendication et pour perdre une présidentielle imperdable. Leur utilité est en question.<br /> 3 - Quelque minoritaire nous soyons dans ces partis, nous sommes vus comme responsables pour partie. La confiance ne reviendra que preuves en mains. Et d'abord une attitude unitaire en faveur des revendications et de la reconquete de nos acquis.<br /> 4 - Quelque petit soit le parti, sa croissance et son influence en sont limités par le recrutement comme par les départs par impatience ou frustration de l'unité non réalisée et les combats non gagnés.<br /> 5 - De plus les citoyens rejoignent leurs partis ou y restent, moins par attachement à ceux-ci, que parce que ça leur semble le moyen le moins inefficace de contribuer à la création d'un grand parti unitaire. <br /> 6 - Cette attente est directement opposée aux projets de ceux qui vivent de et dans les partis existants qui vivent, pour partie, de leurs divisions et de leurs différences. Tu le dis de façon plus idéologique que moi.<br /> 7 - Pour autant, les milliers de groupes, fractions, tendances et réseaux ont permis la victoire du NON en 2005 et, parmi les centaines de milliers d'élus la mise en coupe réglée des collectivités locales, organismes de HLM, de retraite, de formation montent un sentiment de révolte contre "ceux d'en haut" qui "attendent leurs mercedes de secretaires de la CES".<br /> 8 - L'appel Politis regroupe bien cette aspiration à la preparation unitaire à un affrontement victorieux contre Sarkozy et donc "la France d'en haut" et de Bruxelles. <br /> 9 - Mais il ne s'agit pas de fonder un nouveau parti comme le dévoye la LCR en prétendant que l'appel Politis est une machine anti-NPA. C'est le voleur qui crie "au voleur". L'affrontement de classe contre Sarkozy, pour les revendications, n'aura pas la politesse d'attendre que les partis, quels qu'ils soient, aient reglé leurs problemes!<br /> 10 - Il faut reprendre la politique à la racine, celle de la citoyenneté, de la proximité communale ou de quartier, des mobilisations contre les mille atteintes pour satisfaire aux exigences du capital financier, actuellement confondues par tous à celles "de Bruxelles". <br /> 11 - Ces combats degagent et dégageront les cadres de ce grand "parti" qui regroupera les militants des partis existants qui veulent vraiment se battre et gagner, non pas contre "le liberalisme" ou la "social democratie" mais contre la destruction des moyens de vie, des services publics et autres acquis, disons "de 1945". Il est tres probable que les sommets et appareils des "grands partis" suivront le chemin de leurs homologues italiens.
A
Une texte intéressant trouvé sur le site: www.unir.asso.fr. <br /> Les questions posées me semble pertinentes car au delà de l'unité, il faut se poser la question du contenu de l'unité. <br /> <br /> « Parti de l’unité » ou miroir aux alouettes ? <br /> par Christian Picquet <br /> <br /> Il me semble important d’aborder l’initiative lancée par Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès pour un « parti de la gauche » et de la replacer dans le contexte politique. Dans une précédente note, j’évoquais la recomposition qui se dessine du jeu politique hexagonal. L’appel de l’hebdomadaire Marianne à une « vigilance républicaine » vient spectaculairement confirmer ce jugement. Face à la crise de confiance qui se creuse entre le pays et ses gouvernants, et qui peut très vite déboucher sur un clash politique et social majeur - « un orage se prépare », vient de dire François Bayrou -, une partie de nos élites s’inquiète de ce que la situation ne fût plus tout à fait « sous contrôle » et elle cherche manifestement une solution à même de conjurer la catastrophe redoutée. <br /> <br /> Dans la mesure où la frontière entre droite et gauche s’est, depuis la dernière présidentielle, progressivement désintégrée, au-delà même de l’« ouverture » sarkozyenne, l’espace se dégage pour des alliances allant fort loin à droite, de personnalités de premier plan du Parti socialiste (Ségolène Royal, Bertrand Delanoë ou Arnaud Montebourg) ou de grands élus issus de la mouvance communiste (comme André Gérin et Jean-Pierre Brard), au patron du Modem, à des tenants du souverainisme conservateur (Nicolas Dupont-Aignan) ou à des barons du chiraquo-gaullisme (Dominique de Villepin ou Pierre Lefranc), en passant par les inoxydables Chevènement et Mamère. L’ex-candidate socialiste à la présidentielle se sera, à cet égard, chargée d’exprimer la cohérence de son nouveau compagnonnage : « Il est en prolongement des valeurs défendues pendant la campagne, qui avaient permis à un dialogue de s’amorcer entre les deux tours avec François Bayrou. » Voilà qui a, au moins, le mérite de la franchise… <br /> <br /> C’est dans un contexte aussi générateur de confusion, qu’il faut prendre au sérieux l’initiative de Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès, qui viennent d’en appeler à un « parti de la gauche ». Issues du courant fabiusien, à l’origine du club Gauche Avenir, ces deux personnalités socialistes se sont clairement engagées en faveur du « non » au traité constitutionnel européen et elles se sont montrées particulièrement actives dans le lancement du Comité national pour un référendum sur le traité dit de Lisbonne. Autant dire que leur proposition pourrait passer pour la première réponse sérieuse, à gauche, à des reclassements droitiers en série. On peut d’ailleurs aisément se reconnaître dans une partie de leur diagnostic : lorsqu’elles soulignent, par exemple, que « les victoires espérées aux prochaines élections locales », à l’instar de 2004, « ne régleront pas la question centrale de la conquête du pouvoir d’État » ; lorsqu’elles soulignent que « la confusion entre gauche et droite organisée par N. Sarkozy, mais aussi parfois entretenue à gauche, renforce le caractère inaudible de l’opposition : ralliement au gouvernement d’hommes et de femmes de gauche, confusion des idées, mélange des “références” , hésitation à l’égard du centre… » ; ou, enfin, lorsqu’elles affirment craindre que la désintégration actuelle de la gauche « ne fasse le nid du populisme ». <br /> <br /> L’ombre tutélaire de la V° <br /> <br /> Mais tout cela ne suffit pas à asseoir leur postulat, qu’elles résument en ces termes : « L’unité au sein d’une même organisation permettra l’émergence d’une culture politique capable de concilier gestion et contestation, transformation à la fois par l’action gouvernementale et par les mouvements sociaux ou par l’implantation militante et citoyenne. Elle permettra d’être plus en phase avec le peuple de gauche et l’électorat populaire. » Un postulat en vertu duquel elles écartent tout autant le « modèle » d’une mutation de la gauche à l’image du Parti démocrate outre-Atlantique, « un scénario à l’italienne » (c’est-à-dire une alliance au sein de laquelle le centre dirigerait alors que c’est la gauche qui lui aurait offert les leviers de commande), ou la création d’un Die Linke à la française (accusé de mener au « maintien durable de la droite au pouvoir »). À leurs yeux, « les institutions de la V° République et notamment notre mode de scrutin imposent une unité plus structurelle ». <br /> <br /> Voilà bien l’un des arguments les plus contestables censés justifier cette offre politique. Surtout lorsque nos deux parlementaires soulignent le trait : « En France, avec l’hyper-présidentialisation actuelle, l’essentiel se joue lors de l’élection présidentielle, où le parti le plus fort voit son (sa) candidat(e) arriver en première place à gauche. Il fait alors prévaloir l’essentiel de ses choix, tant humains que programmatiques. Les autres sont amenés à respecter la discipline républicaine au second tour, sans pour autant obtenir un meilleur rapport de force qui leur permettrait de faire prendre en considération leurs thèses. En fin de compte, c’est une politique plus modérée que celle attendue qui s’impose et qui peut même encourager le tropisme des alliances au centre, présentées comme une possibilité “raisonnable”. » <br /> <br /> Dit autrement, et si l’on suit bien le raisonnement, la construction que les signataires appellent de leurs vœux procède de leur acceptation, de facto, d’institutions responsables, de par leur caractère quasi-monarchique, d’une atrophie de plus en plus importante de toutes les instances délibératives (à commencer par le Parlement), de la vie publique en général, donc de la démocratie. N’est-ce pas, pourtant, en se coulant dans le système du « coup d’État permanent » que le PS a entamé sa longue dérive, devenant une « machine à trahir » (pour parler comme Montebourg voilà… bien longtemps), troquant l’engagement à changer les vies contre le social-libéralisme, renonçant de ce fait à incarner la moindre alternative pour devenir un simple pilier des alternances instituées, voire d’un bipartisme de nature à ne laisser aux citoyens que le choix du pareil au même. <br /> <br /> Tout en fait foi, depuis bien des années déjà : on ne refondera pas un projet émancipateur et mobilisateur pour le monde du travail, on ne fera pas émerger une force à son service sans placer la démocratie au cœur d’une nouvelle construction politique. Tirer jusqu’au bout la leçon des douloureuses expériences du passé, c’est mettre un terme à ce « grand renoncement » de la gauche devant les institutions de la V° République, dont parle Paul Alliès dans un récent ouvrage. C’est s’identifier à l’horizon d’une VI° République, démocratique et sociale, qui rompe radicalement avec l’héritage du bonapartisme gaullien et garantisse au peuple sa totale souveraineté, dans l’ordre politique autant que dans l’ordre économique, pour paraphraser Jaurès. <br /> <br /> Un parti pour quelle gauche ? <br /> <br /> Au-delà de ce point, en soi déjà essentiel pour quiconque veut reconstruire une gauche à gauche, Lienemann et Quilès esquivent les questions cruciales : sur quelle orientation, au service de quelle stratégie et dans quel cadre d’alliances leur « parti de la gauche » se constituera-t-il ? Leur réponse paraît surtout relever de la formule magique : « Un parti de l’unité aurait aussi le grand intérêt de permettre un rééquilibrage à gauche et d’affirmer une gauche enfin décomplexée, devenant un parti populaire, à la fois parti d’alternance et d’alternative. » <br /> <br /> Voilà qui mériterait une plus ample démonstration. On entend bien que les initiateurs de l’adresse se réfèrent sans cesse au congrès de l’unité socialiste, en 1905. Ils n’oublient qu’une chose : l’unification des chapelles de l’époque dans ce qui deviendra la section française de l’Internationale ouvrière s’opéra à partir d’un principe fondamental, que Jaurès (encore lui) résumait sans détours : « C’est bien de la transformation de la propriété capitaliste en propriété sociale qu’il s’agira ouvertement et avant tout. » Or, aujourd’hui, il existe deux orientations opposées à gauche, l’une s’accommodant du nouvel ordre mondial qui émerge à la faveur de l’entrée du capitalisme dans un nouveau mode d’accumulation, l’autre situant toujours son action dans la perspective de la transformation sociale. <br /> <br /> Au fil des deux décennies écoulées, à l’échelle internationale, la social-démocratie s’est révélée en proie à une évolution qui mène son centre de gravité à déserter le terrain de son réformisme originel pour se placer sur celui de l’adaptation pure et simple à l’ordre dominant. En France, après avoir longtemps fait figure d’exception, le PS connaît une mutation accélérée. Une mutation qui l’aura conduit à s’affronter à sa propre base électorale lors du référendum de 2005, à s’opposer aux aspirations du monde du travail dans des épreuves de force sociales aussi importantes que celle de l’automne dernier sur les retraites, à chercher dans des alliances à droite le chemin de son retour aux affaires (les propos de Ségolène Royal justifiant sa signature de l’appel de Marianne sont, de ce point de vue, éclairants), à ne plus même savoir s’opposer au sarkozysme faute de désaccord avec ses contre-réformes. À l’inverse, comme l’aura révélé la campagne du « non » de gauche au traité constitutionnel européen, une majorité du peuple de gauche et du salariat aspire à une autre politique que celle qui aura inspiré tous les gouvernements, sans exception, depuis vingt ans. Quoiqu’en pointillé, une autre gauche, qui entend, dans sa diversité, demeurer en phase avec les attentes de « ceux d’en bas », s’affirme à l’occasion de chaque échéance politique ou sociale. <br /> <br /> On voit mal, dans ces conditions, comment deux attitudes aussi opposées, deux visions à ce point antagoniques de la gauche, pourraient coexister au sein d’une formation commune. À supposer que les tenants d’un « rééquilibrage » y deviennent majoritaires, comme le souhaitent Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès, nul ne peut croire, au point où en est arrivée la confrontation des deux logiques, que les sociaux-libéraux, adeptes du blairisme, de la « troisième voie » chère à M. Schröder ou d’une démarche à la Prodi, accepteraient de se soumettre à une démarche de rupture. Comme cela s’est accompli dans le passé, avec les politiques d’Union de la gauche, et au prix des désastres que l’on sait, le « parti de l’unité » ne pourrait dès lors voir le jour que si, une fois encore, les antilibéraux et les anticapitalistes acceptaient, au nom du « moindre mal », de sacrifier leurs convictions et leurs engagements. <br /> <br /> C’est une tout autre voie qu’il faut désormais explorer à gauche. Celle qui viserait à bouleverser de fond en comble la donne, à disputer au social-libéralisme l’hégémonie dont il jouit depuis trop longtemps, à doter le mouvement social et ses acteurs du correspondant politique qui leur fait si cruellement défaut, à retrouver le chemin des classes populaires qu’une longue série de trahisons a fini par amener au désespoir (du vote Le Pen avant-hier au soutien à Sarkozy hier…). Cela suppose que, issus de traditions et de cultures diverses, venant du champ partidaire autant que de la sphère syndicale ou associative, organisés et inorganisés, les partisans d’une gauche de combat et d’alternative sachent converger. Pour devenir une force politique attractive. <br /> <br /> Un débat est ouvert. Menons-le sans faux-fuyants…
L
Je trouve que leur analyse est juste. Mais peut-être serait-il plus intelligent d'essayer de peser au sein du PS plutot que de rajouter de la division au sein d'une gauche qui n'en a que trop souffert (del a division).
A
Je pense qu'on peut être dans un même parti. Car j'imagine mal des hommes qui se séparent veuillent se rassembler quelques mois plus tard.
D
@VinZ <br /> <br /> Oui, entente d'accord. Ensemble mais séparé : chacun dans son parti.<br /> <br /> @Edge<br /> <br /> Arrête ton délire. Tu méconnais totalement l'histoire du PS. Ceux qui veulent un rapprochement avec le centre, comme moi ou Royal, ne refuse pas de s'allier avec une gauche radicale s'il le faut. Mais il faut que la gauche radicale ait un parti distinct, pas qu'on soit ensemble dans le même parti où c'est la confusion totale et le combat permanent pour savoir quelle orientation donnée au mastodonte politique qu'est le PS.
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