La contestation monte
Sur Internet désormais, les journalistes ont le choix d'exprimer leur mal-être et leur bien-être. Angryjournalist recueille de nombreux commentaires sur le manque de professionnalisme du métier de journalisme qui ont désormais trop peur de se lancer dans du journalisme d'investigation de peur de perdre les annonces de leurs clients. En France aussi, la qualité se perd et les journaux en appellent à des amateurs pour devenir correspondant local bénévole du journal Le Monde nous raconte Romain Blachier.
La contestation monte aussi chez les ouvriers comme ceux de Gandrange qui ont compris bien trop tard que les promesses de campagne du candidat Nicolas Sarkozy devenu depuis Président de la République étaient parties en fumée en même temps que son élection. Alors à quand le site angrybluecollar.com ou ouvriersencolere.fr?
La contestation est à son plein chez les employés des grandes surfaces. On a vu en février des centaines de Carrefour, Atac, Auchan etc... se mettre en grève pour obtenir des salaires décents. Mais où est donc le site caissiereencolère.fr?
Et que dire des profs? Sans parler des vacataires, et des profs en campagne. le sentiment chez eux est vraiment au plus bas. Et les événements de ses derniers jours ne fait rien pour atténuer les sentiments contestataires au sein de la profession.
On se rend compte finalement que les seuls à pouvoir contester sur Internet sont ceux qui ont un niveau d'éducation supérieur : prof, journaliste, étudiants... Le déclassement social se voit aussi dans les moyens de la contestation.