Ma présentation de la contribution de Martine Aubry
Suite de mon accroche "la base
de sont les valeurs", j'ai présenté hier soir la contribution de
Martine Aubry.
Après mes premières présentations très moyennes voire nulles à chier -car si
j'écris bien, mon oral laisse encore à désirer - devant les socialistes de ma
section, j'étais très stressé par cette présentation. Le "jamais deux sans
trois" trottait dans ma tête. Et même si j'avais écrit un texte et fait
une trame pour ce texte je n'avais jamais répété à l'oral. Lorsque j'arrivais,
je croisais un camarade présentant Reconquètes avec Bruno Julliard, vous savez
l'ancien de l'UNEF, qui m'annonça que le temps imparti était de 6 minutes et
non pas 10 comme je l'avais prévu. Dur... Mes plans sont bouleversés et avec le
stress déjà présent, je suis dans l'obligation de revoir mon plan : raturage,
réécriture, virage de pans entiers de mon texte... C'est l'horreur!
Donc j'ai fait un plan sur les valeurs :
La valeur culturelle
- Gagner la bataille culturelle, amènera la victoire de nos idées
- Sans culture, pas d'éducation populaire, de démocratisation de nos idées :
Lille 2004, Les maisons Folies, La journée du patrimoine
- La culture est le fondement d'une nation, d'un groupe, d'une organisation :
la bibliothèque européenne
La valeur de la solidarité
- Redonner les lettres de noblesses de la solidarité mises à mal par le RSA et
le gouvernement Sarkozy
- Solidarité dans les immeubles aidé par l'administration publique
- Solidarité envers tous les hommes (ce que je n'ai pas eu le temps de dire)
La valeur Europe
- Nous voulons une même Europe
- Une Europe
démocratique
- Une Europe puissance
- Une Europe
de l'harmonisation fiscale et sociale
- Une même politique
européenne
- Une Europe
protectionniste
Cette Europe ne pourra se faire sans traité institutionnel. Ce traité ne peut
être le TCE (pour lequel j'ai voté pour) ni le traité de Lisbonne. Il faudra
donc un traité purement institutionnel.
Ma conclusion devait s'ouvrir sur les questions que Marylise Lebranchu a posé
dans Le Monde en compagnie de Didier Migaud. Je n'en ai pas eu le temps et
disons plutôt que j'ai été destabilisé sur la fin par le gong qui retentissait.
Je vous les retransmets in extenso.
Nous pensons que le rassemblement des socialistes est un préalable au rassemblement de la gauche, indispensable pour gagner les élections nationales. N'est-ce pas incohérent et dangereux de prétendre retrouver la confiance du peuple de gauche et de commencer par ostraciser une partie conséquente des militants du PS ?