Faut-il renvoyer Jean-Marc Rouillan d'Action Directe en prison?
L'assassin de Georges Besse et leader d'Action Directe, Jean-Marc Rouillan, est mis en régime de semi-liberté en décembre 2007. Bien portant contrairement à sa femme Nathalie Ménigon, Rouillan décide de soutenir la démarche d'Olivier Besancenot de créer un nouveau parti anticapitaliste. Le révolutionnaire accorde une interview et voici la question et sa réponse qui auront fait couler beaucoup d'encre!
L'EXPRESS : Dans Le Monde, Françoise Besse, la veuve de Georges Besse, a évoqué à votre propos un "honteux recrutement". Regrettez-vous les actes d'Action directe, notamment cet assassinat?
Jean-Marc Rouillan : Je n'ai pas le droit de m'exprimer là-dessus... Mais le fait que je ne m'exprime pas est une réponse. Car il est évident que si je crachais sur tout ce qu'on avait fait, je pourrais m'exprimer. Mais par cette obligation de silence, on empêche aussi notre expérience de tirer son vrai bilan critique.
S'exprime-t-il sur l'affaire en elle-même? Appelle-t-il au meurtre? Va-t-il violer des enfants? Non. Faut-il le mettre en prison? A vous d'y répondre. Moi j'ai la réponse.