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Blog d'un jeune social-démocrate ouvert sur le monde
16 novembre 2008

Martine Aubry Reims le Congrès Socialiste

martine aubry border=Sous les bravo et les ovations, Martine Aubry, hier après-midi a soulevé les militants socialistes réunissant sous ses applaudissements des socialistes de toutes motions confondues. La suite logique à cette ovation était sa candidature. Candidature dont elle ne pouvait et ne voulait faire un préalable, elle nous l'a dit et ré-affirmé en AG de motion.

 

Durant la nuit des longs couteaux socialistes, elle a proposé, après des heures de débats finalement stériles où chacune des trois motions en présence -Ségolène Royal claqua la porte au bout de 3 petites heures- voulait absolument proposé son candidat et où à chaque fois, je le répète et l'affirme à chaque fois, elle donnait son soutien au candidat présenté des motions A (Delanoë) et C (Hamon), sa candidature. Malheureusement, les deuc autres motions en présence l'on refusé et la commission des résolutions s'est terminé sur un constat d'échec. Ce matin Benoit Hamon était tujours candidat et Martine Aubry à la tribune annonça sa désignation de briguer la tête du Parti Socialiste.

 

Dans son discours, Martine Aubry explique son désaccord envers Royal sur quatre points principaux : le social, le pouvoir d'achat, l'Europe et les alliance. Points sur lesquels, elle s'était mis d'accord avec Delanoë et Hamon. Mais ceux-ci ont préféré une autre voie.

 

Désormais, avec trois candidats déclarés, le Congrès Socialiste pourra offrir une orientation. L'interrogation se porte sur Bertrand Delanoë. Que fera-t-il? Qui soutiendra-t-il? Quel message sera-t-il diffusé dans les sections?

 

Une autre interrogation doit nous faire réfléchir. Les médias montreront un parti divisé et Sarkozy se marre déjà. Par quel moyen pourrons-nous renverser cette état de fait.  A cela, je n'ai qu'une réponse : la démonstration par la preuve!

 

Alors, au boulot les socialos!

Source leftblogs

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Commentaires
A
Qu'une expression : lol
S
abadinte, j'aurais pu faire un best off de tes glaviots mais je préfère en fin de compte que l'on écoute ceux de ta candidate http://www.rtl.fr/fiche/2502734/martine-aubry-avec-bertrand-delanoe-c-est-un-parti-socialiste-qui-retrouve-ses-valeurs.html
E
Scoop. Une candidature de plus au PS, un éléphant supplémentaire de dernière minute, avec une motion nouvelle, de rupture et plus innovante.<br /> Tous les détails sur www.ateliers-eclipse.com.<br /> Bisous Babar
A
Tiens donc maintenant, je crache sur les gens...
S
Tenez, puisqu'ici vous semblez avoir les mots pour cracher sur les gens je vous propose de vous faire plaisir avec ça:<br /> "Eh bien, maintenant que notre parti existe, je voudrais que sa mission soit d'abord de conquérir. En termes un peu techniques, on appelle ça la vocation majoritaire. Je suis pour la vocation majoritaire de ce parti. Je souhaite que ce parti prenne le pouvoir... Déjà le pêché d'électoralisme ! Je commence mal. Je voudrais que nous soyons disposés à considérer que la transformation de notre société ne commence pas avec la prise du pouvoir, elle commence d'abord avec la prise de conscience de nous-mêmes et la prise de conscience des masses. Mais il faut aussi passer par la conquête du pouvoir. La vocation groupusculaire, ce n'est pas la mienne ni celle des amis qui voteront avec moi la même motion. Mais, conquérir quoi ? Conquérir où ?<br /> <br /> D'abord, les autres socialistes, on l'a dit ! <br /> Ensuite, je pense - comment cela va-t-il me classer, je ne sais pas encore - je pense qu'il faut d'abord songer à conquérir ou à reconquérir le terrain perdu sur les communistes. (...)<br /> Nous avons ensuite à conquérir chez les Gauchistes, dans la mesure même où déjà s'établit une tragique confusion : on emploie indifféremment dans les discours les termes " gauchiste " ou " la jeunesse ". Personnellement je ne pense pas que ce soit vrai. Mais ce n'est pas non plus nous qui la représentons, la jeunesse.<br /> (...)<br /> Et puis il faut reconquérir les Libéraux. Selon une excellente définition de Guy Mollet et il me permettra de lui emprunter, dans les classifications qu'il a faites dans un ouvrage de la physionomie politique française, les Libéraux qui évidemment acceptent comme nous l'héritage démocratique dans le domaine politique, mais qui refusent nos méthodes et nos structures sur le plan de l'économie.<br /> Mais les voilà placés devant un choix dont on dit encore dans le langage savant qu'il est bipolaire. Il est nécessaire de faire comprendre à ceux qui y sont disposés que s'il s'agit pour eux de choisir entre la tyrannie et la décadence, quand ce n'est pas la pourriture du capitalisme, et le Socialisme, qui leur déplaît parfois par son esprit de système, ou même par ses signes et ses symbole, s'ils veulent la justice et le droit, ils sont de notre côté." <br /> François Mitterrand, Epinay 71
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