Le nouveau Parti Socialiste est arrivé

Le secrétariat national a été élu ce samedi avec 66% des voix. Martine Aubry a proposé un gouvernement du Parti Socialiste où se retrouvent les trois motions qui étaient menées par Martine Aubry, Bertrand Delanoë et Benoit Hamon.

Quelques données statistiques : parité respectée, 40% ont moins de 40 ans, 21 noms viennent de la motion D, 14 de la motion A et 12 de la motion C. Je n'ai pas réussi à identifier la provenance politique de deux personnes qui sont l'hongroise Zita Gurmaï et l'ancien président de Sauvons la recherche Bertrand Monthubert.

Première Secrétaire : Martine Aubry, maire de Lille

• Secrétaire national chargé de la rénovation Arnaud Montebourg, député motion D
• Conseiller politique auprès de la première secrétaire François Lamy député motion D
• Chargé de la coordination Harlem Désir député européen, vice-président du groupe socialiste motion A
• Porte parole Benoît Hamon, député motion C
• Conseiller pour les finances et la fiscalité : Didier Migaud, député et président de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale motion D
• Conseiller auprès de la première secrétaire : Gilles Pargneaux, Premier Fédéral du Nord motion D
• Conseiller aux relations avec les fondations et aux revues : Alain Bergounioux, président de l'Ours motion A

Secrétariats thématiques

• Culture : Sylvie Robert vice-présidente de la région Bretagne motion A
• Défense : Clotilde Valter, sénatrice motion A
• Droits de l’Homme : Pouria Amirshahi, ancien président de l'UNEF-ID motion C
• Droits des Femmes : Hongroise, Zita Gurmaï est présidente du PSE femme
• Économie : Michel Sapin, député et ancien ministre de l'économie motion A
• Éducation : Bruno Julliard, conseiller de Paris et ancien président de l'UNEF motion C
• Enseignement supérieur / Recherche : Bertrand Monthubert, ancien président de Sauvons la recherche l'association ayant mené le combat contre les réformes de l'Université et de la Recherche
• Environnement : Laurence Rossignol, vice-présidente de Picardie motion D
• Europe et Relations Internationales : Jean-Christophe Cambadélis, député motion D
• Formation professionnelle et sécurité sociale professionnelle : Pascale Gérard conseillère régionale PACA motion A
• Immigration : Sandrine Mazetier, députée motion D
• Industrie et NTIC : Guillaume Bachelay motion D
• Justice : André Vallini, député motion A
• Libertés publiques et audiovisuel : Marie-Pierre de la Gontrie, vice-président d'Ile-de-France motion D
• Logement : Nathalie Perrin, maire du 1er arrondissement de Lyon motion A
• Mouvement associatif et économie sociale et solidaire : Farida Boudaoud, conseillère régionale Rhone Alpes motion D
• Outre-Mer : En attente
• Personnes âgées, handicap et dépendances : Charlotte Brun , ancienne présidente du MJS et conseillère régionale d'Ile de France motion C
• Petite enfance : Sibeth N’Diaye motion D
• Politique de la Ville : Marianne Louis , conseillère régionale d'Ile de France et ancienne Première Fédérale de l'Essonne motion C
• Réforme de l’Etat et Collectivités territoriales : Élisabeth Guigou, députée et ancienne ministre de la Justice motion A
• Ruralité et mer : Germinal Peiro, député motion C
• Santé/sécurité sociale : Mireille Le Corre, Première Fédérale de l'Yonne motion C
• Sécurité : Marisol Touraine, députée motion A
• Service public : Razzy Hammadi, ancien président du MJS motion C
• Sport : Brigitte Bourguignon motion C
• Transports : Cécile Ha Minh Tu, conseillère générale motion A
• Travail et Emploi : Alain Vidalies, député motion D

Secrétaire national : Patrick Bloche, député, conseiller de Paris et ancien Premier Fédéral de Paris motion A

Secrétariat organisationnel

•  Animation et développement des fédérations : Alain Fontanel, adjoint au maire de Strasbourg motion  A
• Communication : François Lamy député motion D
• Élections, vie des fédérations : Christophe Borgel, adjoint au maire de Villepinte et ancien président de l'UNEF-ID motion D
• Formation : Laurence Dumont, députée motion D
• Organisation et adhésions : Pascale Boistard, adjointe au maire de Paris motion D
• Relations extérieures : Claude Bartolone, député président de conseil général 93 motion D
• Trésorerie : Régis Juanico, député motion C
• Université permanente et d’été : Emmanuel Maurel, conseiller régional d'Ile de France motion C
• Laboratoire des Idées Président : Christian Paul, député motion D
• Vice-Présidente : Lucile Schmid, conseillère régionale d'Ile de France motion D

Forum des territoires

• Présidente : Marylise Lebranchu, députée motion D
• Vice-Président « statut et missions des collectivités locales, finances locales » : Claudy Lebreton, président du conseil général de Bretagne A
• Vice-Président « agir ensemble » : Olivier Dussopt, député-maire motion C
• Vice-Président « échanges et pratiques des territoires » : Philippe Martin, député motion D

Comments

[abadinte]

Je suis bien d'accord avec toi. Elle a fait une énorme connerie en prenant Claude Bartolone et Olivier Dussopt dans les SN puisque ce sont déjà des cumulards de fonctions électives très lourdes (député/président de CG/maire) et leur donner plus de travail est inconséquent.

Dans ma section il n'y a pas un seul type qui bosse vraiment et qui n'est pas derrière quelqu'un. Car un bosseur est vite repéré et mis sous l'aile de quelqu'un. Idem dans les groupes de réflexion. Car rien que faire parti d'un groupe de réflexion, il faut être invité par quelqu'un.

Le carriérisme est l'apanage de toutes les sociétés hiérarchiques. Que ce soit Schneider, Amnesty International ou le Parti socialiste, la logique est la même.

[Laurent]

C'est fou, tu vas en section comme moi, tu vois autour de toi (au PSE, dans les groupes de réflexions, en section) les compétences qui s'accumulent, les "tronches" qui ne sont pas là pour une carrière politique ou un job. Ils sont connus, ce n'est pas comme si il fallait nommer en tirant au sort (mais quelle bonne idée) mais ils ont le simple désavantage de ne pas suivre un boss.

C'est fou, on le voit tous les jours, ce suivisme pour cause de dépendance à un contrat de travail ou parce que l'on fait miroité une élection.

Prend les prochaines européennes, je fais avec toi le pari suivant : de voir une liste organisée uniquement pour remercier les "bons camarades" et en particulier ceux qui ont perdu en 2007. Razzy Hammadi y sera sans doute.

Bisounours peut-être, mais je refuse que mon parti soit mené de cette façon, je refuse le carriérisme en politique, le cumul des mandats et le "parrainage" pour être élus.

Tu devrais, et je ne comprends pas que ce ne soit pas le cas, avoir ce genre d'exigence et qd bien même tu as apporté ton soutien à Martine. Reconnait qu'elle n'a pas été en mesure de renouveler le PS (ni les pratiques, ni les membres qui sont toujours issus des mêmes bastions).

[abadinte]

Mais finalement, tu as certainement raison. Il vaut mieux prendre un type qui n'a même pas 2 ans d'expérience et on va le nommer SN. Voire, on va prendre un type assidu à rien du tout et on va le nommer SN...

[abadinte]

Parce que quand tu lis étudiante mutualiste, tu ne penses pas à la LMDE? Et quand tu tapes son nom tu ne tombes pas sur le premier article sur elle disant que 1/ elle est proche de DSK 2/ elle est entrée au CN en 2003 à 23 ans?
Je ne connais pas ce Laurent Bouvet, mais il a été infoutu de faire un boulot correct.

Mais maintenant Laurent, quel jeune voulais-tu qu'elle installe? Tous les types qui ont à peu près réussi dans leur vie politique à monter sont des mecs qui sont soit passé par le MJS, soit l'UNEF, soit les mutuelles, soit les assos. Si tu ne sors pas d'une de ces formations, tu n'arrives pas à monter. Si les descendants de Rocard ont tous 50 ans et qu'il n'y en a pas de plus jeune c'est qu'ils ont abandonné la formation. Hamon en bon rocardien a compris que c'était une bêtise et sa chance en formatant les jeunes du MJS et de l'UNEF. Cambadélis aussi l'a compris en mettant en place Reso après avoir fait l'UNEF-ID. Tous ont compris l'importance de la formation des jeunes. Alors en quoi est-ce étonnant que les jeunes qui montent soient formés?
Ca m'étonnera toujours ce côté bisounours chez certains.

[Laurent]

C'est surtout la preuve que c'est plus grave qu'il ne le pense.

Enfin, je ne suis pas là pour le défendre, mais il n'est pas journaliste et lui reprocher de "ne pas connaître le PS", simplement parce qu'il a oublié une ligne dans un CV est un peu abuser, reconnais le.