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Blog d'un jeune social-démocrate ouvert sur le monde
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15 octobre 2008

Le Parti Socialiste s'abstient de donner un blanc-seing

rose socialisteLe Parti Socialiste n'a pas soutenu le projet de soutien aux banques voulu par Nicolas Sarkozy. En effet, les députés socialistes estiment que les mesures prévues sont nécessaires mais pas suffisantes.

Mais avant d'arriver à cette situation, on me souffle dans l'oreille de façon persistante que certains députés signataires d'une même motion, premiers signataires de contributions ou grands animateurs de contribution et de motion étaient plutôt partant pour voter pour le texte de loi. Bizarrement, ces députés ont tous signé la même motion. Bizarrement, ces députés dirigent pour la plupart le Parti Socialiste. Bizarrement, ça ne m'étonne pas.

Le fait de venir pour donner un blanc-seing au gouvernement Fillon et à Nicolas Sarkozy sur un sujet aussi sensible, le fait de faire l'union nationale sur une loi qui n'apporte pas de réponses aux questions cruciales que les Français se posent. Parce que la crise financière est le symptome de la maladie qu'est le libéralisme et que ce que propose la Droite n'est pas acceptable, ces députés dont je tairai le nom font mal au socialisme.

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Commentaires
F
"Couilles molles" ?<br /> <br /> Oui, en l'état, de la façon dont c'est fait, et assumé, peut-être...<br /> <br /> En revanche, non, la vie n'est pas binaire, il y a des éléments acceptables dans ce plan, d'autres qui, en revanche, ne le sont pas du tout.<br /> <br /> Donc, de fait, si on est un tant soit peu conséquent, ce qui n'est pas le cas de Valls, il est très difficile de trancher.<br /> <br /> Il y a de bonnes raisons de voter oui, et tout autant de tout aussi bonnes raisons de voter non.<br /> <br /> Tant sur le fond, qu'en termes d'opportunités de communication d'ailleurs.
L
Moi je regrette mais le coté abstention systématique est navrant et, si je peux me le permettre, vraiment "couilles molles".<br /> <br /> On est soit contre, soit pour. Une unique question est posé et les élus ne sont pas là pour sanctionner Sarko, sa politique ou s'indigner que la cantine fasse de mauvaises salades.<br /> <br /> A Abadinte : "La Commission bancaire contrôle pour le compte de l’État (..) les conditions d’exploitation de la société (...) et la qualité de sa situation financière."<br /> "Un commissaire du Gouvernement assiste aux séances de l’organe d’administration de cette société avec un droit de veto (...)"<br /> "Les dirigeants de la société ne peuvent exercer leurs fonctions qu’après agrément du ministre chargé de l’économie."
F
Le préalable à cette discussion, qu'il ne faut pas oublier, est que le vote du PS n'avait strictement aucune importance : dans tous les cas, ça passait.<br /> <br /> Donc, bon, le vote du PS doit s'apprécier à l'aune de ce qu'il nous permet de dire.<br /> <br /> Et là, on ne peut qu'être partagé entre le constat que, oui, un plan de sauvetage était nécessaire, et, non, le projet de loi n'est pas suffisant, car manquant totalement de toute contrepartie, d'ébauche d'une remise en cause du système qui a rendu ce plan de sauvetage indispensable.<br /> <br /> <br /> S'opposer, c'est savoir reconnaître ce qui est bien, mais aussi pointer ce qui ne l'est pas. En ce sens, l'intervention de Didier Migaud citée par Marc Vasseur me semble représentative de la position que devait adopter le PS :<br /> <br /> * "Les mesures d'urgence proposées vont dans le bon sens".<br /> <br /> * "Elles ne doivent pas nous exonérer de propositions rapides pour plus et mieux réguler"<br /> <br /> <br /> Donc, le vote logique pour défendre cette position, c'est l'abstention.<br /> <br /> Voter avec le gouvernement, Timothée, Aiglon, Tonio, Sangaku, ce n'est pas neutre. On n'est pas dans le monde des bisounours, ni même dans un débat policé entre gens de bonne composition.<br /> <br /> Voter oui, comme le dit Abadinte, aurait en effet été un blanc-seing pour le gouvernement.<br /> <br /> Même si c'est regrettable, s'opposer tout en approuvant est un exercice d'équilibriste qui n'est pas, pour de nombreuses raisons (médiatiques, institutionnelles), possible aujourd'hui en France.
A
Bien sûr que non. C'est une minorité de blocage que l'Etat prend dans les entreprises donc l'Etat n'est pas capable de prendre les décisions dans l'entreprise, elle ne peut que s'opposer...
L
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