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Blog d'un jeune social-démocrate ouvert sur le monde
22 octobre 2008

Mais qui veut virer Dominique Strauss-Kahn?

Le FMI vénérable institution néo-keynesienne fondée à son début pour réguler les flux financiers est tombé petit à petit dans les mains de nos chèrs amis néo-libéraux. Lors de l'investiture de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI, j'avais fait un résumé historique de l'institution internationale.

Mais l'homme gêne. Interventionniste, régulateur, néo-keynesien, Dominique Strauss-Kahn est entouré de monétaristes friedmaniens, de néo-libéraux hayekiens et autres marseillistes. Bref, la fine fleur du libéralisme consevateur qui a adoré le libéral Michel Camdessus, désormais chargé par Nicolas Sarkozy de la société de refinancement des banques françaises, déteste ce Français totalement opposé aux idées de la doctrine Camdessus. Mais alors que faire?

Les Libéraux ont des relais importants en France connaissant Dominique Strauss-Kahn et vont leur demander conseil pour savoir comment virer ce malotru qui veut réguler (insulte libérale). Alain Madelin est appelé, Alain Minc aussi ou pas d'ailleurs. Ils appuient sur le point faible de DSK que tout le monde français connait à commencer par les journalistes : les femmes, la chaire plus ou moins fraiche. Romain B. fidèle strauss-kahnien passé avec la dextérité d'un adjoint au maire de Lyon chez Ségolène Royal trouve qu'il ne change pas le Dom et que le cul c'est du sérieux surtout de l'autre côté de l'Atlantique.

Et voilà donc que l'on ressort une affaire vieille de 8 mois où parlons cruement, Dominique Strauss-Kahn a passé la nuit en Europe avec une collègue. Et puis on ressort une affaire de favoritisme parce qu'une française aurait eu droit à un stage de 2 mois dans l'institution. Bientôt, DSK sera mis en prison parce qu'il a fumé sur le balcon de son bureau ou parce qu'il s'est gratté la joue gauche avec l'index droit devant un comorien ce qui signifie quelque chose de très grave mais on ne sait trop quoi!

Bref, nous assistons bien à une tentative de destabilisation de la part de certains libéraux qui voient leurs idées perdre en influence auprès du nouveau directeur du FMI. Leur unique moyen de retrouver l'influence perdue afin de jouer avec les bourses des pays en voie de développement, c'est de mettre à la porte ce charismatique directeur qui pourrait révolutionner la finance mondiale.

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Commentaires
U
http://vimeo.com/1711304?pg=embed&sec=1711304
A
J'ai arrêté de lire Askolovitch le jour où il a quitté le NouvelObs. Par ailleurs, le problème d'Askolovitch est sa haine persistante envers François Hollande. Allez savoir pourquoi!
B
Arrêter de lire le JDD ? Il faut lire les écrits de l'Adversaire ! Autrement...comment en parler ?<br /> <br /> Constat : il me semble qu'Abadinte lit le JDD avant moi ! A voir la convergence d'idées entre Claude Askolovitch et la phrase qu'Abadinte met dans ton article, ça n'est pas une invention de ma part...<br /> <br /> A bibientôt<br /> BiBi
M
Et le lien : <br /> http://www.lepost.fr/article/2008/10/20/1292979_dsk-tous-les-politiques-le-defendent-sauf-segolene-royal_8.html
M
DSK: tous les politiques le défendent sauf... Ségolène Royal? <br /> <br /> L'enquête sur un potentiel abus de pouvoir de la part du patron du FMI n'est pas passée inaperçue chez les politiques... Tous prennent sa défense. Certains évoquent même "une volonté de déstabilisation". Tous? Sauf Ségolène Royal, selon Claude Askolovitch, chroniqueur politique d'Europe 1.<br /> <br /> Claude Askolovitch, ce lundi matin sur Europe 1:<br /> "Le monde politique le défend (...) La seule qui ne l'a pas défendu, c'est Ségolène Royal. Elle espère que DSK sera innocenté car autrement, ce serait "mauvais pour la France". On peut difficilement être moins chaleureux..."<br /> <br /> "Ségolène Royal est une femme et c'est une femme qui a connu des mésaventures privées [elle s'est séparée de François Hollande, ndlr]. C'est une féministe et elle a parfois un très bon instinct. Elle prend un pari que dans l'opinion publique et d'abord dans l'opinion féminine, DSK est beaucoup moins sympathique qu'il y a trois jours."<br /> <br /> Ségolène Royal a déclaré dimanche, sur Canal +:<br /> "L'enquête est ouverte, il faut attendre l'issue de l'enquête. J'espère qu'il sera blanchi dans cette histoire, parce que sinon, pour la la réputation du sérieux et de la compétence de la France, ce serait très embêtant."
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